On estime que plus d’un milliard d’obus ont été tirés pendant la Première Guerre Mondiale, au moins 15% n’auraient pas explosé et restent toujours dangereux un siècle plus tard. Au moins un dixième des projectiles tirés sur le sol français pendant la Seconde Guerre Mondiale n’ont pas explosé.
Issues de ces deux guerres certaines petites munitions (cartouches, petits obus, grenades) ont parfois été rapportées par les combattants à titre de souvenir et encombrent le fond des greniers.
Quelle attitude devez-vous avoir si vous trouvez une munition enfouie dans le sol, dans un champ, dans la forêt ou dans un grenier ? Surtout ne jouez pas au collectionneur ! Chaque année plusieurs accidents mortels sont à déplorer.

Ne cherchez pas dans le dictionnaire la définition de la Pyrohistoire. C’est un terme inventé par les pyrotechniciens pour raconter l’histoire de nos dépôts de munitions et de nos traditions. Tour à tour, en raison de la réduction des stocks de munitions proportionnelle à la réduction des Forces, et en même temps de l’application de règles de sécurité beaucoup plus contraignantes, la plupart de nos dépôts ont été soit fermés soit modernisés par la construction d’igloos de stockage. Ces quelques images sont un témoignage du passé